Splendide palmier de la forêt tropicale, le lemurophoenix halleuxii est aussi connu sous les noms de « palmier de Halleux » ou de palmier « red lemur ».
Cet arbre majestueux (20 mètres de haut et un mètre de diamètre à la base) est aussi une rareté. Une unique vallée de la côte nord-est de Madagascar constitue l’habitat naturel du lemurophoenix halleuxii.
C’est sans doute pour cela qu’il ne fut découvert qu’à la fin des années 1980 par Dominique Halleux. On ne dénombra alors qu’une trentaine de spécimens adultes. Le docteur John Dransfield, éminent botaniste britannique, en fit la première étude scientifique en 1991.
Le palmier de Halleux survivra-t-il ?
Depuis sa découverte à Madagascar, quelques palmiers ont été abattus par la population locale luttant contre des incendies de forêt, ce qui a réduit encore le nombre de spécimens en habitat naturel. Par contre, un peu partout dans le monde, il y a eu de nombreuses tentatives de culture.
Cet arbre reste rare, parce que son développement est très délicat. La germination de la graine est, encore aujourd’hui, difficile à maîtriser. Ainsi les graines ont besoin de beaucoup de chaleur et d’humidité, de suffisamment d’air, mais elles ne supportent pas trop d’eau.
Ce qui n’arrange rien, c’est qu’il faut une quinzaine d’années pour passer de la germination à la formation d’un tronc!
Pour en savoir plus
Le site PACSOA contient une documentation très intéressante, en anglais, sur le palmier de Halleux, ainsi que des photos.
Le site des Fous de Palmiers est en français et comporte une importante documentation sur les palmiers, en général.
Les photographies de cette page ont été aimablement mises à notre disposition par Daryl O’Connor.